La contraception d’urgence peut être achetée sans prescription médicale. D’ailleurs, elle est gratuite pour les mineurs depuis 2002. Le pharmacien tient un rôle important pour informer les utilisateurs et les sensibiliser sur l’utilisation des contraceptions d’urgence.
Il doit informer les utilisateurs
Force est de constater que le nombre d’IVG ou interruption volontaire de grossesse est très important. C’est pourquoi la délivrance de contraception d’urgence est devenue sans ordonnance. Les formes de contraception classique peuvent toujours présenter une faille aussi petite soit-elle. Le plus courant est l’oubli de la pilule. Au-delà de 12 heures au maximum, cet oubli peut mener à la fécondation. Ce délai est à peine de 3 heures pour les micropilules. Dans ces cas, la solution la plus optimale est la contraception d’urgence. Beaucoup de personnes ignorent encore l’existence ou doutent de l’efficacité de ces contraceptions. Le pharmacien tient alors une place importante dans la chaîne d’informations auprès du grand public. Il est tenu à informer toutes personnes qui achètent une contraception classique. En même temps, il doit sensibiliser le public en indiquant les risques d’échec d’une méthode contraceptive, les informations divergentes sur le 14ème jour.
Il doit convaincre pour une bonne prévention
Le pharmacien est tenu de sensibiliser les utilisateurs à acheter et garder avec eux une boite de contraception d’urgence. Il existe différentes molécules utilisées dans ces contraceptions. Quoi qu’il en soit, l’efficacité reste la même. Plus elle est prise tôt ,plus elle est efficace. Il faut la prendre dans les premières 24 heures après un rapport douteux. Pour pouvoir la prendre dès même la fin du rapport, le mieux est d’avoir une boite chez soi, comme le Norlevo ou encore l’EllaOne. Tous les pharmaciens doivent savoir que le remboursement des contraceptions d’urgence vendues aux mineurs se fait très vite. Et d’ailleurs, ils n’ont pas besoin de prouver l’identité des mineurs ayant acheté le produit chez eux. Pourquoi une telle action auprès des mineurs ? En fait, 6 000 à 10 000 mineures demandent une IVG chaque année.