L’étiopathie fait partie de la médecine douce et vise à soigner les causes d’une pathologie plutôt que ses symptômes. L’étiopathe ne se concentre pas uniquement sur la zone douloureuse, mais étudie l’ensemble des systèmes du patient : musculaire, articulaire, respiratoire, etc. Dans l’étiopathie, tous les systèmes humains sont toujours en interaction.
L’étiopathie en France
L’étiopathie est même d’origine française. Il a été mis au point par un praticien français, Christian Trédaniel. À la différence des autres médecines douces comme l’ostéopathie, l’étiopathie s’intéresse à l’ensemble du corps humain. Pour devenir étiopathe, il faut suivre six années d’études sur de multiples modules comme la biochimie, l’anatomie, la génétique, le physique fondamental et l’embryologie. On compte actuellement en France 500 praticiens environ.
L’étiopathie en pratique
L’étiopathie se déroule en deux ou trois séances. La première séance est la plus longue puisque l’étiopathe fait un état des lieux si on peut le dire ainsi. L’étiopathe se base sur des questionnaires médicaux, avec appui du dossier médical du patient. Il repère par la suite les points-sources des maux. Aucun outil ni produit n’est utilisé dans l’étiopathie. Le praticien exerce des manœuvres comme des pressions, des étirements et des vibrations sur les points à traiter. Une séance dure environ 30 minutes pour 40 à 80 €. Il faut noter que ce type de médecine douce n’est pas encore pris en charge par la Sécurité sociale.
Quelles maladies soigner avec l’étiopathie ?
L’étiopathie prend en charge l’ensemble du corps humain et traiter les pathologies à leur source même. Toutefois, elle ne traite pas toutes les pathologies existantes. Elle peut traiter uniquement les pathologies bien définies : les troubles généraux comme les migraines et les insomnies, les troubles ORL comme les sinusites et les vertiges bénins paroxystiques,, es troubles respiratoires comme les bronchites et les asthmes, les troubles urinaires comme les cystites et les incontinences, les troubles de l’appareil locomoteur comme les foulures et les tendinites, les troubles de la grossesse comme les nausées, les troubles gynécologiques comme les règles douloureuses et la descente d’organe, les troubles digestifs comme les ballonnements et les hémorroïdes, les troubles d’origine vertébrale comme les lumbagos et les torticolis.