Les cas d’avortement spontané sont très fréquents durant le premier trimestre de grossesse. La fatigue, la chute et l’infection virale en sont les principales causes. Quelques signes permettent de les desseller.
Connaitre les signes
La fausse couche s’accompagne toujours des signes suivants d’un saignement et d’une douleur. Le premier peut varier de couleur allant du sang noir mélangé avec de la sécrétion vaginale aux pertes rouges. Le degré de douleur varie aussi d’une femme à une autre. Mais, la majorité l’assimile à des contractions utérines. L’apparition de ces signes montre l’imminence de l’expulsion.
Comprendre le diagnostic
L’arrêt d’une grossesse se constate facilement à l’aide d’une échographie. Cette technique permet efficacement de visualiser le contenu utérin. Dans le cas d’un embryon visible, mais sans activité cardiaque, le gynécologue peut avec assurance affirmer l’interruption de la grossesse. Par ailleurs, l’expulsion du sac ovulaire est aussi interprétée comme le signe d’une fausse couche pour les spécialistes. Toutefois, il faut comprendre que les risques d’infections et d’hémorragie sont minimes si l’arrêt de la grossesse survient dans les trois premiers mois. Plusieurs examens peuvent compléter le diagnostic en cas de complication de la fausse couche.
Suivre un traitement après
Une fausse couche est suivie d’un moment de dépression chez certaines femmes. Cela peut s’expliquer par un bouleversement hormonal causé par l’arrêt précoce de la grossesse. De plus, l’impact psychologique varie d’une femme à une autre. La présence et l’implication du mari sont donc indispensable pour le rétablissement émotionnel et physique de la femme. Le mari comme l’entourage doivent essayer de faire comprendre à la femme enceinte que la fausse couche n’est qu’un accident de parcours comme un autre. La conception d’un autre enfant est tout à fait possible au plus tard dans les six mois qui suivent l’événement. Toutefois, pour éviter les risques d’une seconde fausse couche, il convient de suivre un traitement rapproché auprès d’un gynécologue.