La psychothérapie analytique a la même base théorique que la psychanalyse. Toutes deux considèrent que les problèmes adultes (émotionnel, professionnel, affectif ou encore relationnel) sont les résultats de problèmes non résolus de l’enfance. Pour guérir le patient, le psychothérapeute met en avant l’écoute active et l’empathie, le poussant à libérer ses émotions réprimées du passé. Après les séances de psychothérapie analytique, le patient doit pouvoir vivre mieux.
Psychothérapie analytique : principe
Suivant une approche psychologique, la psychothérapie est une démarche qui aide le patient à traiter des symptômes de difficultés de développement personnel ou de relation avec autrui. Cette démarche prend en compte la référence à l’inconscient qui se manifeste dans la vie quotidienne par ces innombrables difficultés. La séance se déroule en face à face où le psychothérapeute fait preuve de bienveillance et non pas de neutralité comme dans la psychanalyse. Ceci aide beaucoup le patient à se libérer de ses ressentis. Le psychothérapeute met en place un dispositif de paroles pour permettre au patient d’exprimer ses fantasmes refoulés, ses affects douloureux ou encore ses conflits.
Psychothérapie analytique : en pratique
Le psychothérapeute n’est pas seulement en position d’écoute, mais surtout en position d’intervention active. Le but est de se rapprocher le plus du patient au point de ressentir ce qu’il vit, spécialement sur le plan émotionnel. Il montre une attitude sécurisante envers le patient. Le psychothérapeute pose des questions sur le passé et les relations passées du patient et identifie les schémas de répétitions qui sont responsables de ses troubles et ses maux. Le psychothérapeute, qui peut aussi s’avérer être un psychologue, aide le patient à vivre autrement et à affronter autrement la situation, à être autrement dans ce genre de situation. Pour guérir un patient, un professionnel comme ce psychologue en région bordelaise propose une à deux séances de thérapie par semaine La durée de la séance dépend du degré d’autonomie et de la profondeur de la souffrance de ce dernier.