La protéinurie est la concentration plus élevée de protéines dans l’urine. Même si elle est souvent anecdotique, certains cas peuvent s’avérer inquiétants. Comme en cas de grossesse où la protéinurie peut être liée à une infection urinaire ou une pré-éclampsie. Toutefois, une prise en charge rapide permet d’éviter toute complication. Notez qu’il existe deux types de protéinurie. Leurs causes tout comme leurs conséquences sur la santé sont différentes.
Les protéinuries physiologiques
Le taux de protéines dans l’urine est très faible et reste normal tant qu’il ne dépasse pas les 150 mg/24 heures. L’examen de la protéinurie est un peu contraignant, car il faut analyser toutes les urines émises pendant 24 heures. Ce qui permet de savoir si la protéinurie est ponctuelle ou permanente. Les protéinuries physiologiques sont bénignes et se déclenchent à cause d’une situation particulière comme le stress. Ce type de protéinurie ne nécessite pas de traitement médical. On constate le plus souvent une protéinurie physiologique chez l’enfant quand il est debout. C’est ce que l’on appelle protéinurie orthostatique. Elle peut être également causée par une fièvre ou un exercice physique trop important. Quoi qu’il en soit, la protéinurie reste asymptomatique et est décelé par hasard lors de visites médicales régulières. Pour les femmes enceintes, vous pouvez voir sur ce site que la protéinurie détectée à temps lors de la grossesse peut sauver la mère et de l’enfant.
Les protéinuries pathologiques
On est naturellement protégée de la protéinurie grâce à la filtration des reins. Lorsqu’une personne souffre de maladie rénale comme l’insuffisance rénale, la polykystose rénale, la néphropathie diabétique, les reins ne fonctionnent plus normalement. D’où la forte concentration de protéines dans les urines. Dans ce cas, on parle de protéinurie pathologique et elle est plus importante et plus persistante. Bien d’autres causes peuvent également entraver le fonctionnement des reins comme une intoxication médicamenteuse ou une intoxication aux métaux lourds. Enfin, aucun lien avec le fonctionnement rénal, certaines maladies comme l’infection urinaire et l’hypertension artérielle favorisent également les protéinuries pathologiques.