Une nouvelle étude sur le paracétamol vient d’être publiée dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience. Les scientifiques ont mis en évidence les différents effets secondaires de cet antidouleur si populaire. En effet, ce médicament représente un danger public.
Le paracétamol réduit la sensibilité
Les chercheurs de l’université d’Oxford ont publié dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience que le paracétamol fait plus de mal que de bien. En effet, ce médicament agit directement sur le système nerveux. Pris sur le long terme, il réduit la capacité à ressentir la douleur. Pire, il crée une sorte de dépendance. Les personnes qui prennent régulièrement des antidouleurs le font même lorsqu’elles peuvent surmonter la douleur naturellement. Elles ont même tendance à augmenter la dose pour moins ressentir la douleur.
Ce médicament inhibe la compassion
Le paracétamol ne crée pas l’addiction. Sans être à l’origine d’un véritable problème psychologique, il agit négativement sur la perception des choses. En effet, les personnes qui ont l’habitude de prendre du paracétamol ont une mauvaise conception de la douleur, qui devrait normalement faire partie de la vie. Elles sont ainsi incapables de ressentir ce que les autres subissent lorsqu’ils souffrent. Les scientifiques avancent que c’est la compassion même qui sera réduite auprès des habitués du paracétamol.
Divers problèmes pour l’organisme
L’automédication est une pratique que le personnel de la santé reproche à de nombreux patients. Outre la prise d’antibiotiques, l’administration d’antidouleur constitue également un véritable problème sociétal. Avec le paracétamol, le risque pour le foie est réel lorsque l’habitude s’installe. Les résidus sont difficilement éliminés à partir d’un certain dosage. Encore plus alarmant : le magazine British Journal of Clinical Pharmacology a récemment publié qu’une prise normale pourra toujours causer des légions. L’hépatite fulminante pourra apparaître dès que le patient prend le médicament pendant environ 7 jours de suite.